Numéro |
Rev Orthop Dento Faciale
Volume 21, Numéro 3, Septembre 1987
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Page(s) | 348 - 354 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/odf/1987033 | |
Publié en ligne | 30 mars 2010 |
I — L'origine phylogénétique de l'articulation temporo-mandibulaire
8, rue P. Brossolette, 91370, Verrières-le-Buisson
L'apparition de mâchoires articulées, il y a 350 ou 400 millions d'années, a défini un stade structural nouveau chez les vertébrés : le stade Gnathostome, par opposition au stade Agnathe, qui qualifie les vertébrés ne possédant pas de mâchoires. Celles-ci dérivent du tissu squelettogène qui entoure l'orifice buccal. La mâchoire la plus simple est formée de deux baguettes cartilagineuses dérivées du squelette des arcs branchiaux. La baguette inférieure est le cartilage de Meckel, la supérieure, le palato-carré. La mâchoire plus évoluée (reptiles) est ossifiée et comporte des os multiples, dont un seul, l'os dentaire, porte les dents. Chez les mammifères, l'os dentaire s'allonge vers le neurocrâne pour entrer directement en contact avec le temporal et former l'articulation temporo-mandibulaire. L'A.T.M. humaine est donc l'aboutissement de processus complexes, mais d'un grand intérêt scientifique.
Mots clés : Articulation temporo-mandibulaire / Phylogenèse / Cartilage de Meckel
© Revue d'Orthopédie Dento-Faciale, Paris, 1987
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