Attaches recyclées : doit-on considérer les attaches neuves comme des modèles de référence ?

Recycled brackets : should the new ones be considered a standard?

2026 Scott St., Hollywood, FL 33020, USA

Résumé

Dans l'article que nous argumentons, l'apparence morphologique de la surface d'attaches sélectionnées, tant neuves que reconditionnées, a été étudiée à l'aide de la microscopie électronique à balayage. Les conclusions qui en ont été tirées étaient que les attaches recyclées, à la différence des attaches neuves, présentent des modifications sévères qui ne permettent pas leur réutilisation. Les auteurs affirment de plus que les risques juridiques encourus engendrent des problèmes financiers importants qui estompent l'intérêt des économies réalisées.

La présente étude fait remarquer qu'aussi longtemps que les attaches neuves, mises en vente de nos jours, présenteront des imperfections rendant leur utilisation impossible et mettant en danger la santé du patient, il serait malséant de demander au «recycleur» de les utiliser comme modèles de référence.

La procédure d'inspection soigneuse, une par une, des attaches recyclées, qui se situe à l'opposé de la procédure «statistique» pratiquée par les fabricants, permet au clinicien d'utiliser des attaches testées au feu et sélectionnées par des moyens supérieurs aux leurs.

En ce qui concerne l'aspect économique, recycler des attaches déjà utilisées peut diviser le coût par 10. Mais celles-ci sont au moins aussi exemptes de danger que des attaches neuves, du fait de leur double stérilisation. Nous savons d'autre part qu'en un quart de siècle, jamais aucun procès devant une cour de justice n'a prononcé une quelconque condamnation à propos d'attaches recyclées.

Abstract

In that article, scanning electronic microscopy was applied to assess the surface morphological appearance of selected new and reconditioned brackets. The conclusion reached was that recycled brackets, as a difference from the new ones, present problems which do not allow for their reuse. In addition, its authors claim that the legal implications incurred raise financial problems which compensate the savings.

The present study points out that as long as the new brackets released today have flaws which endanger the health of the patient and ultimately make their use impossible, it is improper to ask the recycler to use them as a model.

In contrast, the tatter's careful one-by-one inspection, which differs from the "statistical" one practiced by manufacturers, enables the clinician to use attachments fire-tested and selected by means surpassing his own.

Concerning the economic part, not only recycling somebody's brackets may lead to savings amounting up to a 10:1 price ratio, but these are at least as safe as the new ones, being twice sterilized: in over a quarter of a century of their reuse, no suit in court was ever filled pointing these as reason.