Article original

À l’écoute de la Musique, tout est dans la posture

Listening to music, it’s all about posture

¹ Ancien Professeur Territorial de Formation Musicale à l’Ecole Nationale de Musique de Créteil puis d’Auxerre
² Ancien professeur Territorial de Clarinette à l’Ecole Nationale de Musique d’Auxerre
³ Première médaille de solfège spécialisé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
⁴ Premier prix de clarinette de l’Ecole Nationale de Musique d’Amiens

^* Adresse pour correspondance : jacquesbertoux@gmail.com; beatrixnoune@gmail.com

Reçu : 10 Janvier 2020
Accepté : 24 Janvier 2020

Résumé

Dans cet entretien à deux voix, Annie et Jacques Bertoux, musiciens, partent du silence pour arriver au silence… Mais entre les deux, que de vibrations !

Ils ont vécu la Musique ensemble et chacun de leur côté, sans faire intrusion dans l’espace intime de l’autre, mais en partage. Cependant ils se rejoignent sur bien des points : entendre et écouter, les rythmes de l’enfant, la posture d’émission et d’audition, le respect de la composition, de l’interprétation et de l’auditoire, l’écoute de l’autre, les bienfaits de la musique, de sa perception et surtout de sa pratique.

Cette émotion partagée à travers les sons, les temps, les mots et engendrée par cet échange mutuel, ils ont désiré que chacun en soit le bénéficiaire, un don, dans tous les sens du terme.

Abstract

In this two-voice interview, Annie and Jacques Bertoux, musicians, go from silence to silence... But in between, there are so many vibrations!

They have experienced Music together and each on their own, without intruding into the intimate space of the other, but sharing it. However, they are united on many points: hearing and listening, the rhythms of the child, the posture of emission and hearing, the respect of the composition, the interpretation and the audience, the listening of the other, the benefits of music, of its perception and especially of its practice.

This emotion shared through sounds, times, words and generated by this mutual exchange, they wanted everyone to be the beneficiary, a gift, in every sense of the word.