Article original

Céphalométrie 3D et intelligence artificielle

3D Cephalometry and Artificial Intelligence

¹ Spécialiste qualifié en ODF, MCU-PH, Pratique privée
² Assistante ODF, Nice. DEA, DU (Toulouse III, Anthropobiologie)
³ Neuro-radiologue (Clinique Pasteur, Toulouse)
⁴ Département RD Carestream Health Rochester NY 14608 USA

^* Adresse de correspondance : Jacques Faure - 10, place Lannes - 32021 Auch – France faure_ja@club-internet.fr

Reçu : 21 Avril 2016
Accepté : 30 Mai 2016

Résumé

L'orthodontiste d'aujourd'hui est de plus en plus entraîné dans un univers tridimensionnel avec, au niveau de ses documents standards, l'apparition sans cesse plus fréquente des examens cone beam, main- tenant complétés par les empreintes numériques et les portraits 3D.

Jusqu'ici ces documents sont utilisés surtout comme une imagerie magnifique ; des techniques de super- position, issues de la morphométrie géométrique, permettent une approche pseudo-quantifiée.

La mise en œuvre d'une véritable biométrie cépha- lique exige une prise en compte de l'ensemble cranio- facial, aux différents niveaux anatomiques (alvéolo-den- taire / os basal/ charpente ou architecture globale), et ce, dans les trois sens de l'espace. Elle doit conduire à une description quantifiée de l'anatomie, de la dysmorphie et de la correction thérapeutique nécessaire.

Une approche paramétrique s'impose avec des choix, souvent obligés, pour le landmarking, la définition des repères orthogonaux de référence, la définition et la sélection des paramètres.

Compte tenu du nombre nécessaire de paramètres pour une description sans faille, l'emploi d'un outil simple d'intelligence artificielle est inévitable.

Abstract

The orthodontist today is more and more driven in a three dimensional universe with, at the level of its standard documents, the ever more frequent occurrence of cone beam examinations, now supplemented by digital prints and 3D portraits.

So far these documents are used primarily as a beautiful imagery; superimposition techniques, issued from geometric morphometrics, allow a pseudo- quantified approach.

The implementation of a true cephalic biometrics requires consideration of the complete cranio-facial set to different anatomical levels (alveolo-dental / basic bone / frame or overall architecture) and in three directions of space. It must lead to a quantified description of the anatomy, dysmorphism and the necessary therapeutic correction.

A parametric approach is needed with choices, often forced, for the landmarking, the definition of the orthogonal reference, the definition and selection of parameters.

Given the number of parameters required for a description without fault, the use of a simple tool of artificial intelligence is inevitable.