Numéro |
Rev Orthop Dento Faciale
Volume 55, Numéro 1, Février 2021
Imagerie 3D : le clone virtuel
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Page(s) | 29 - 51 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/odf/2021004 | |
Publié en ligne | 26 février 2021 |
Article original
Cone beam « low dose » et orthodontie : une nouvelle modalité d’imagerie…
CBCT “low dose”: an emerging imaging modality in orthodontics
1
CD spécialiste en orthodontie, PhD, MCU-PH, Expert près la Cour d’appel de Versailles, Attaché hospitalier en imagerie, Hôtel-Dieu, Paris, AP-HP
2
CD, orthodontie exclusive
3
CD spécialiste en orthodontie, Ancien assistant Hospitalo-Universitaire
4
CD spécialiste en orthodontie
Adresse pour correspondance : foucart.jm@wanadoo.fr
Reçu :
23
Octobre
2020
Accepté :
26
Novembre
2020
En 20 ans, les indications du cone beam se sont multipliées dans tous les champs de la médecine bucco-dentaire, et plus particulièrement en orthopédie dento-faciale.
Jusqu’à présent, au regard de l’irradiation induite, le cone beam, de manière analogue à l’imagerie tomodensitométrique, était considéré comme un examen de seconde intention, réalisé en complément d’un examen 2D traditionnel insuffisamment informatif.
Avec l’apparition des techniques dites « low dose » qui autorisent, sur certains systèmes d’imagerie, à réaliser des acquisitions 3D dont l’irradiation induite est susceptible d’être largement inférieure à celle induite par un panoramique dentaire, il est désormais nécessaire de revoir cette assertion héritée du passé.
En effet, le principe « ALADA », qui se substitue au traditionnel principe « ALARA », impose désormais d’utiliser directement la technique d’imagerie et la séquence d’acquisition la moins irradiante permettant d’obtenir le diagnostic recherché, y compris si cela conduit à diminuer la définition de l’image obtenue.
Dans ce cadre, il est nécessaire de connaître parfaitement les techniques « low dose » afin de discuter de ses indications, plus particulièrement en orthodontie, et de les intégrer dans les arbres décisionnels qui conduisent au choix d’une technique radiographique pour un individu donné dans un but diagnostic précis. Désormais, le cone beam, et plus particulièrement le cone beam « low dose », n’est plus un examen complémentaire, mais un examen radiologique à part entière, dans le cadre d’une pratique orthodontique éminemment consciente des principes de radioprotection.
Abstract
During the last 20 years, the indications of cone beam have been multiplied in all fields of oral medicine, and more especially in dentofacial orthopedics.
Until now, in regards to the induced irradiation, the cone beam as the same way as computed tomography imaging, was considered as second-line examination, performed in addition to a traditional 2D examinations when those are insufficiently informative. With the coming of “low dose” techniques which allow 3D acquisitions on some imaging systems, that could induce an irradiation lower than the one of a dental panoramic, it is now necessary to review this second-line assertion inherited from the past.
In this context, it is necessary to know perfectly the “low dose” techniques in order to discuss their indications, more particularly in orthodontics, and to integrate them in the decision trees which lead to the choice of a radiography technique for a particular person in an accurate diagnostic goal.
From now, the cone beam, and in particular the “low dose” CBCT, isn’t anymore a second-line examination, but a radiological examination, in its own right, within an orthodontic practice eminently minded about the principles of radiation protection.
Mots clés : Orthodontie / cone beam / low dose / ALARA / ALADA / recommandations
Key words: Orthodontics / cone beam / low dose / ALARA / ALADA / guidelines
© Revue d’O.D.F.
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